Vu le 3 juin 2004
Voici enfin le second opus du
dernier GRAND DIEU QUELLE MERVEILLE ! film de Quentin Tarantino (prononcez « saint
Quentin » pour être à la mode cannoise*). Surprise, alors que le premier
FOUCHTRA, LE PREMIER VOLUME M’AVAIT TANT PLU QUE MON ANUS EN EST ENCORE TOUT
DÉCHIRÉ** film jouait sur une accumulation démentielle de violence, rendant
hommage par là même au cinéma d’action asiatique CORNEGIDOUILLE, CE FILM EST
VRAIMENT EXTRAORDINAIRE ! dans son ensemble (plus particulièrement le shambara, film de sabres nippon JARNICOTON, LA SCÈNE DANS LE CIMETIÈRE EST SANS CONTESTE UNE DES
MEILLEURES DU GENRE !), sa suite préfère une certaine finesse, privilégiant les
études de caractère des MYXOMATOSE ET PIPE EN BOIS, ET QUE DIRE DE CE DUEL ENTRE
LA MARIÉE ET ELLE ? personnages, le fond à la forme et les flash-back
(mais nous savons tous comme le temps s’écoule différemment dans les films de
Tarantino).
Ce qui ne signifie pas DIANTRE,
CE BILL EST VRAIMENT EXTRAORDINAIRE ! pour autant que les bastons soient
absentes (bien que moins spectaculaires que dans le premier), ni que la
réalisation se relâche en quelque manière (on reste là dans le domaine de la
leçon de cinéma à destination de tous ceux qui oseraient LES CAPACITÉS
PROCTOPERFORATRICES DE CE FILM SONT DÉCONCERTANTES, PARBLEU ! penser que saint
Quentin ne sait pas tenir une caméra). Pas un plan n’est laissé au hasard, pas
un traitement de la photo n’est placé au pif.
Les acteurs PALSAMBINETTE, IL
FAUT À TOUT PRIX QUE JE VOIS SHOGUN ASSASSIN ! sont toujours
impeccables, surjouant tous comme dans une bonne vieille série B, avec une
mention spéciale pour Uma Thurman qui CE VIEUX MAÎTRE CHINOIS EST
FICHTREMENT BON transperce l’écran et pour David Carradine, que Tarantino
ressuscite comme il l’avait fait jadis pour John Travolta. Et que dire du vieux
maître chinois Pai Mei, réinterprétation d'un type de personnage ultraclassique de ce genre, qui restera sans doute LE souvenir du film pour beaucoup ?
En mettant les deux volumes à la
suite, il n’est pas interdit CHARANÇON ET IVRAIE D’AOÛT, UNE DUOLOGIE À GRAVER
DANS LES ANNALES DU SEPTIÈME ART*** de penser que nous avons là le film de
l’année.
Kill Bill, vol. 2, Quentin Tarantino, 2004
* Oui, là aussi cette critique remonte à loin, il faut la resituer dans son contexte de 2004 et LA VACHE KILL BILL ÇA A DÉJÀ PRESQUE DIX ANS ?
** Cependant
sa critique avait vaguement choqué ma mère, voilà pourquoi mon langage dans
celle-ci sera nettement plus châtié.
*** « Et
dans les anales des contestataires », ajouterait fort à propos certain
camarade peu subtil.
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