mardi 5 mars 2013

Julien a vu… Live Free or Die Hard

Vu le 17 juillet 2007
John McClane se retrouve à faire le flic moyen dans sa voiture de patrouille quand on lui demande d’aller appréhender un jeune hacker. Pas de bol, ce dernier est la cible d’un cyberterroriste bien décidé à mettre les États-Unis à feu et à sang. Ou au moins à piquer un gros paquet de pognon.
Yipee-ki-yay ! McClane est de retour*. Notre bon vieux Bruce Willis et sa mine goguenarde revient débiter ses bêtises sur nos grands écrans sur fond d’explosions délirantes pour contrecarrer les plans d’un faux terroriste mais vrai voleur (comme toujours). Il est cette fois accompagné d’un faire-valoir amusant, informaticien interprété avec une vraisemblance discutable par un Justin Long dont les faux airs de geek ne trompent personne. L’alchimie entre les deux personnages est loin d’égaler le face à face Bruce Willis/Samuel L. Jackson d’Une journée en enfer (avec lequel John McTiernan avait brillamment rappelé au monde que les bons films d’action, ça existe), mais les répliques fonctionnent plutôt bien et on passe finalement un agréable moment avec notre râleur préféré. Et heureusement, parce que niveau intrigue, les choses ont dû globalement se passer comme ça :
William Wisher Jr, producteur exécutif du film : « Hé, Len, super nouvelle : on peut avoir Kevin Smith** dans le casting ! » 
Len Wiseman, réalisateur du film : « Excellent ! J’appelle le scénariste pour lui créer un personnage ?
– Le quoi ? »
En effet, on nage ici dans le délire le plus portnawakal. L’argument originel des Die Hard (« un flic normal mis dans une situation extraordinaire ») est définitivement enterré et Bruce Willis explose hélicoptères, 4 x 4, kung-fu girl et hommes de main avec une désopilante facilité. Niveau réal, Wiseman s’en sort honorablement (il faut dire qu’il partait de très, très bas***) et réussit même à surprendre à l’occasion de quelques scènes de poursuite en bagnoles où il laisse la caméra tourner de manière plutôt ingénieuse. S’il pouvait juste lâcher le curseur du bleu pendant la post-production, ce serait parfait.
En résumé, un bon petit film pour les après-midi de canicul… Euh, pardon… pour passer le temps en attendant que la pluie cesse.
Live Free or Die Hard, Len Wiseman, 2007
* On notera que les traducteurs ont finalement renoncé à effacer le « Die hard » du titre français, la VF s’appelant Die hard 4 – Retour en enfer. Après Piège de cristal, 58 minutes pour vivre et Une journée en enfer, on progresse. Signalons qu’au Canada, probablement le seul pays francophone du monde, le titre est devenu : Vis libre ou crève. ‘nuff said.
** Kevin Smith, réalisateur, scénariste et acteur, est surtout connu pour ses films comme Clerks, Méprise multiple ou Dogma dans lesquels il incarnait le très charismatique Silent Bob, personnage culte du milieu geek underground. Sa présence dans tout film multiplie la coolitude de celui-ci par deux.
*** Rappelons que l’individu s’était auparavant rendu coupable d’Underworld 1 et 2, films où des vampires affrontaient des loups-garous sur fond de décors gothico-débiles, à mi-chemin entre hommage et parodie du jeu Vampire : la Mascarade.

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