mardi 29 janvier 2013

Julien a vu... Harry Potter et la Chambre des Secrets

Vu le 24 août 2003

Je viens de lire le tome 5, de relire rapidement le 3 et le 4, et de revoir le film en vidéo. Je dispose donc d’une bonne dose de recul sur l’œuvre de madame Rowling. Et par conséquent je ne vais pas vous parler du film mais vous faire un rapide résumé de l’épisode 5. 

Harry est désespéré, seul dans la maison de Privet Drive depuis que les Dursley ont été dévorés par un dragon tricéphale. De plus, il est toujours fou de rage après Ron à cause de sa tentative d’agression sur Hermione à la fin de l’épisode 4. Dobby vit désormais avec lui et lui prépare de bons petits plats et des chaussettes dépareillées. 

Hagrid débarque alors, porteur de mauvaises nouvelles (et d’un œuf de ratane à tétyne, une créature très dangereuse qui crache de la lave, pète des plombs de chasse et qu’il a adopté comme nouvel anormal de compagnie) : le ministère de la Magie a décidé de couper les crédits de Poudlard pour tout shunter vers Azkaban. En effet, le nouveau ministre (Fudge ayant été brûlé au vingt-quatrième degré par un scroutt à pétard) Nikos Sarkosky, ancien professeur de Durmstrang, est bien décidé à mettre tous ces sales petits mago-délinquants en prison, ainsi que les nuisibles de la société tels que les profs, les intermittents du spectacle et les moniteurs de ski, lie de l’humanité s’il en est [Vous remarquerez que Mrs Rowling suit l’actualité avec une pertinence qui l’honore].

Harry et Hagrid arrivent donc à Poudlard via le réseau souterrain des gobelins de Gringotts, juste à temps pour rater la cérémonie de répartition, comme tous les ans. Au moins cette fois ne finissent-ils pas à l’infirmerie. Harry retrouve Ron et Hermione, qui porte toujours un badge SPEW (Society for Powerful Elimination of Weasleys) mais a renoncé à sauver les elfes de maison, des « créatures fainéantes et détestables, avec leur gros nez et leurs oreilles dégoûtantes, mort aux elfes, qu’ils crèvent tous dans leurs cuisines ! » Le nouveau professeur de défense contre les forces du mal est un certain Bruñus Wiezniewskovitchisky, lui aussi ancien de Durmstrang. Il invoque régulièrement les forces obscures et malsaines de l’Ypéghéqu, et met les élèves mal à l’aise.

À Noël, alors que Neville fait son coming out, deux dragons détournés par une puissance étrangère percutent de plein fouet deux tours de Poudlard, ce qui tue l’intégralité de la maison Poufsouffle (mais personne ne s’en soucie, vu que personne ne connaît de Poufsouffle). [Là encore, Mrs Rowling fait une fine allusion à l’actualité... vous aurez tous reconnu le drame récent des tours d’Orthanc et Barad-Dur, immortalisé par Peter Jackson...

Dumbledore apparaît peu dans cette aventure, tout à sa tentative de réveiller le professeur McGonagall (rappelons qu’elle est dans le coma depuis la défaite de Gryffondor à la coupe de quidditch du tome 4, après laquelle elle s’est jetée dans le lac et a été… disons « attaquée » par le calmar géant). Il intervient cependant lorsqu’un énorme démon cornu et enflammé © essaie de forcer les portes de l’établissement, qui menace de plus en plus de tomber en ruines (faute de crédits), en se mettant en travers du chemin avec un bâton et en criant : « Vous ne passerez pas ! », juste avant de se prendre une grosse baffe de la créature et de tomber dans les douves. Après quoi le phénix moche arrive, pique les fesses du démon qui tombe à son tour dans les douves.

Les enfants sortent Dumbledore qui semble KO et n’articule que de faibles « courez, pauvres fous, courez... » C’est ce moment de faiblesse que choisit lord Voldemort pour apparaître à Harry dans les toilettes des filles (faut vraiment arrêter d’aller traîner dans les toilettes des filles, Harry !) : 
 « Harry, Dumbledore ne t’a pas tout dit ! 
‒ Il m’en a dit assez ! Vous avez tué mon père ! 
 ‒ Non, Harry... Je suis ton père ! 
‒ NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON... »

Alors commence le véritable combat. Toute l’école se range derrière Harry, même les Serpentard qui, de tous méchants, deviennent tout d’un coup tous gentils, et ils laissent courageusement Harry se démerder tout seul avec son épée en plastique et son choipeau moisi. Au dernier moment, quand tout semble perdu, le ratane à tétyne sort de la poche de Hagrid (qui est en fait un traître à la solde de Voldemort) et se transforme en... James Potter, qui avait simulé sa mort et qui en fait pouvait aussi se transformer en ratane. Devant cet affront, Voldemort s’enfuit (on sait pas trop pourquoi) sur la moto de Hagrid, et ce dernier se fait massacrer par les Serpentard, furieux de sa trahison (maintenant qu’ils sont gentils). Harry saute dans les bras de son père, mais celui-ci doit partir pour tuer Sirius Black car c’est un vampire, et en plus il a tué Jean Reno et essayé de tuer Bruce Willis.

Harry retourne donc à Privet Drive, désespéré. Il passe le voyage de retour dans un compartiment avec Cho Chang, ce qui le console un peu jusqu’à ce qu’il apprenne qu’elle sort avec Ginny, qui devient alors sa pire ennemie du monde. Hermione essaie bien de le consoler, mais il la rabroue gentiment en la traitant de « sale sang de bourbe de merde aux dents tordues, va sucer des zipogriffes* avec Malefoy par derrière ! »

Une fois à Privet Drive, il retrouve Edwige morte de faim dans sa cage (rhâ, ces bestioles ! ça trouve son chemin sur des continents que ça connaît pas, mais c’est pas foutu d’ouvrir une cage de l’intérieur !). De fureur, il sort et tue deux moldus (d’anciens copains de Dudley dont tout le monde a oublié le nom mais qu’on appelle « Crabbe et Goyle » par commodité).
Le ministère le convoque et le ministre Sarkosky lui propose soit Azkaban, soit de réintégrer Poudlard mais dans la maison Serpentard. Harry accepte la seconde proposition, un rictus sardonique sur le visage. Que va-t-il se passer dans le 6 ? 
Harry Potter and the Chamber of Secrets, Chris Columbus, 2003

* zipogriffe : variété d’hippogriffe particulièrement dangereuse car en plus, il crache du feu.

Attention, ce texte contenait de très nombreux spoilers, si vous n’avez pas lu les cinq bouquins, il ne fallait pas le lire.

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