vendredi 25 janvier 2013

Julien a vu... Kill Bill, vol. 2



Vu le 3 juin 2004
Voici enfin le second opus du dernier GRAND DIEU QUELLE MERVEILLE ! film de Quentin Tarantino (prononcez « saint Quentin » pour être à la mode cannoise*). Surprise, alors que le premier FOUCHTRA, LE PREMIER VOLUME M’AVAIT TANT PLU QUE MON ANUS EN EST ENCORE TOUT DÉCHIRÉ** film jouait sur une accumulation démentielle de violence, rendant hommage par là même au cinéma d’action asiatique CORNEGIDOUILLE, CE FILM EST VRAIMENT EXTRAORDINAIRE ! dans son ensemble (plus particulièrement le shambara, film de sabres nippon JARNICOTON, LA SCÈNE DANS LE CIMETIÈRE EST SANS CONTESTE UNE DES MEILLEURES DU GENRE !), sa suite préfère une certaine finesse, privilégiant les études de caractère des MYXOMATOSE ET PIPE EN BOIS, ET QUE DIRE DE CE DUEL ENTRE LA MARIÉE ET ELLE ? personnages, le fond à la forme et les flash-back (mais nous savons tous comme le temps s’écoule différemment dans les films de Tarantino).
Ce qui ne signifie pas DIANTRE, CE BILL EST VRAIMENT EXTRAORDINAIRE ! pour autant que les bastons soient absentes (bien que moins spectaculaires que dans le premier), ni que la réalisation se relâche en quelque manière (on reste là dans le domaine de la leçon de cinéma à destination de tous ceux qui oseraient LES CAPACITÉS PROCTOPERFORATRICES DE CE FILM SONT DÉCONCERTANTES, PARBLEU ! penser que saint Quentin ne sait pas tenir une caméra). Pas un plan n’est laissé au hasard, pas un traitement de la photo n’est placé au pif.
Les acteurs PALSAMBINETTE, IL FAUT À TOUT PRIX QUE JE VOIS SHOGUN ASSASSIN ! sont toujours impeccables, surjouant tous comme dans une bonne vieille série B, avec une mention spéciale pour Uma Thurman qui CE VIEUX MAÎTRE CHINOIS EST FICHTREMENT BON transperce l’écran et pour David Carradine, que Tarantino ressuscite comme il l’avait fait jadis pour John Travolta. Et que dire du vieux maître chinois Pai Mei, réinterprétation d'un type de personnage ultraclassique de ce genre, qui restera sans doute LE souvenir du film pour beaucoup ?
En mettant les deux volumes à la suite, il n’est pas interdit CHARANÇON ET IVRAIE D’AOÛT, UNE DUOLOGIE À GRAVER DANS LES ANNALES DU SEPTIÈME ART*** de penser que nous avons là le film de l’année.
Kill Bill, vol. 2, Quentin Tarantino, 2004

* Oui, là aussi cette critique remonte à loin, il faut la resituer dans son contexte de 2004 et LA VACHE KILL BILL ÇA A DÉJÀ PRESQUE DIX ANS ?
** Cependant sa critique avait vaguement choqué ma mère, voilà pourquoi mon langage dans celle-ci sera nettement plus châtié.
*** « Et dans les anales des contestataires », ajouterait fort à propos certain camarade peu subtil.

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